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Sentinelle

C’est le nom donné à l’opération qui définit la contribution des armées au plan gouvernemental VIGIPIRATE. Elle vise à renforcer la protection des français, avec des moyens militaires (humains et matériels) mettant en œuvre des savoir-faire militaires en appui et aux côtés des forces de sécurité intérieure.

 

En janvier 2015 une série d’attentats survenus à Paris incite le Premier ministre à relever le plan Vigipirate au niveau « alerte attentat » pour la région Ile-de-France. Compte-tenu du niveau de menace, sur ordre du CEMA le contrat de protection est mis en œuvre sur le territoire national : en 3 jours plus de 10000 hommes sont déployés. Le 22 janvier, le ministre de la Défense annonce que cette opération porterait le nom de Sentinelle : « La sentinelle est le gardien d’un territoire, celui qui se tient à la lisière entre la sécurité intérieure et la sécurité extérieure. Ce nom rappelle ainsi la singularité et la force que revêt l’engagement de nos armées sur le territoire national ».

 

Depuis son déploiement en janvier 2015, le dispositif de l’opération Sentinelle a constamment évolué et s’appuie désormais sur un schéma plus flexible, plus réactif, moins prévisible et donc plus efficace.

L’articulation de l’opération Sentinelle repose sur un dispositif à trois échelons rendant la force plus manœuvrable, et plus à même de concentrer des efforts là où l’évolution de la menace et la tenue d’évènements particuliers l’exigent.

·un échelon socle déployé en permanence ;

·un échelon de manœuvre qui vient renforcer le « socle » (en permettant un déploiement inopiné ou un déploiement planifié pour répondre entre autres aux besoins de protection générés par des évènements prévisibles : festivals, fêtes de Noël).

·une réserve stratégique maintenue à 3000 militaires déployables, sur ordre du président de la République, sur faible préavis en cas de surprise stratégique ou pour faire

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